Li-Chin a évoqué l’oppression de la culture des Aborigènes de Taïwan

Installée en France, à Valence, depuis 20 ans, la taïwanaise Li-Chin Lin a passé deux mois en résidence à Douarnenez auprès de l’association Rhizomes. Ce fut l’occasion pour elle de mieux découvrir la langue et la culture bretonne et de rencontrer ses lecteurs. Elle est notamment l’autrice de deux bandes dessinées éditées chez Ça et Là : « Formose » et « Fudakfudak, l’endroit qui scintille », où elle évoque son pays d’origine et son enfance.

Tous les élèves ont osé sauter le pas de dessiner par eux-mêmes un petit souvenir d’enfance

A Pleyben, elle a échangé avec les élèves de 4^e sur son enfance, les multiples cultures de Taïwan et son métier de dessinatrice. La professeure d’arts plastiques, Mathilde François, avait d’autant mieux préparé la séance en amont, qu’elle a elle-même vécu plusieurs années à Taïwan.

Ensuite, Li-Chin a proposé des exercices de croquis sur modèle vivant, puis la réalisation d’un petit fanzine par chaque élève. Les adolescents se sont prêtés volontiers à ces activités, dans une ambiance détendue. Les conseils éclairés et les encouragements de l’autrice ont motivé chacun à aller au bout de son projet. Ces fanzines ainsi que l’étude des planches de Li-Chin Lin seront repris en cours d’arts plastiques, en se concentrant notamment sur le thème d’un souvenir d’enfance et du rapport à la langue.